Une construction neuve dynamique, mais une hausse de la vacance de marché depuis 2003
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Synthèse
La précédente étude – « L’Habitat dans L’Allier : constats et enjeux » (publiée au 1er semestre 2007) –, faisait état d’une forte hausse de la construction neuve, d’une vacance importante mais en cours de résorption et d’une croissance modérée du nombre de ménages. Ces constats étaient basés sur des données antérieures à 2003, notamment en ce qui concerne la vacance et les ménages. Cette étude a donc pour objectif de suivre ces évolutions, notamment celle de la vacance « de marché » par rapport à la construction neuve, à partir des nouvelles données, pour la plupart actualisées jusqu’en 2005.
Prise sous l’angle des « branchements EDF inactifs depuis moins de 3 ans », la vacance de marché, après des années de résorption, augmente depuis 2003 (+ 20% de branchements inactifs), comme sur la métropole. Cette hausse est parallèle à la dynamique exceptionnelle de la construction neuve en accession, mais aussi en location, tandis que la croissance du nombre de ménages reste modérée entre 2003 et 2005 (+ 0,5% par an, contre + 1,2% au plan national).
Ainsi globalement, si les marchés se détendent avec un apport de logements neufs – a priori de meilleure qualité que dans l’ancien –, on constate néanmoins une augmentation de la vacance de marché de longue durée (entre 1 an et 3 ans), qui pourrait en l’état actuel se poursuivre à court terme (construction neuve élevée et croissance modérée du nombre de ménages). En outre, il apparaît que la hausse globale de la vacance, tout au moins entre 2003 et 2005, soit davantage marquée dans le parc construit entre 1949 et 1974 (+ 9% de logements inoccupés), alors que le marché du neuf semble toujours attractif.
Ce qu'il faut retenir
Une augmentation du nombre de ménages qui reste modérée entre 2003 et 2005 : un taux de croissance deux fois moins important qu'au plan national
Un niveau historique de la construction neuve : une moyenne annuelle de 2 100 logements neufs sur la période 2005-2007 contre 1 150 auparavant
Une hausse de la contribution de la construction neuve à la croissance du parc de logements : un taux de création de logements à son plus haut niveau en 2006
Une augmentation récente de la vacance de marché, qui pourrait se prolonger à court terme : une croissance de 20% du volume de "branchements EDF inactifs de moins de 3 ans" entre 2003 et 2006
Une hausse de la vacance dans le parc datant de l'après-guerre : une progression de 9% du nombre de logements vacants construits entre 1949 et 1967